Les bouveries, disposées pour recevoir 852 animaux, sont divisées en plusieurs compartiments garnis de mangeoires et de râteliers armés d’anneaux ; à certains moments d’entrée et de sortie, les troupeaux sont exposés à se mêler, à se confondre et à produire un grand désordre, parce que chaque compartiment ne s’ouvre pas sur une porte spéciale ; c’est là un inconvénient notable et auquel il serait extrêmement facile de remédier, à la grande joie des conducteurs et des gardiens. Si c’est glacial en hiver, c’est brûlant pendant l’été ; mais les animaux n’y font pas un très-long séjour et du moins ils ne sont pas exposés à toutes les intempéries de l’air. Si ce système est contraire à la liberté des transactions, il a du moins cet avantage inappréciable de rassurer la population et de lui prouver qu’elle ne paye pas le pain au-dessus de sa valeur réelle. Malgré le sonnet louangeur de Monselet et le titre « d’animal encyclopédique » que lui décerna Grimod de la Reynière, il est certain que, sans la valeur culinaire de ses jambons, jamais le porc n’eût eu la place qu’il tient dans les préparations de la grande cuisine
Rhasis parle d’un champignon de ce genre, dont il dit que la poudre mise sur un bouquet, empoisonne quand on le flaire. Nous indiquerons enfin la Masgua, variété de l’Oca, qui n’est pas aussi sucrée et dont la forme est aplatie. Le paysan français n’est pas seulement un Protée : il y a en lui du Paracelse, il transmue en or les matières les plus ingrates. Quoique, sous la domination espagnole, ce ne fût plus qu’une province, on continua de dire Royaume de Valence; cette prov. C’est de cette passion de la terre que dérivent et ses vertus et ses défauts. Et maintenant que nous sommes arrivés au terme de cette belle existence, peut-être faut-il encore revenir sur des traits épars dans les pages précédentes pour décrire plus particulièrement la physionomie du savant pendant la seconde partie de sa vie, telle qu’elle s’est fixée dans les souvenirs des contemporains. » Ils ont été le principal objet de son enquête, et rien ne l’a plus frappée que le changement qui s’est opéré depuis peu dans leurs habitudes, leurs procédés de culture, leur mobilier, leur régime, leurs récoltes, et plus encore dans leurs sentimens, dans l’idée qu’ils ont d’eux-mêmes et de la place qu’ils occupent dans la société
’on voyait jadis près de la caserne du Prince-Eugène, et qui ressemble à ces maigres surtouts où les ménagères de province excellent à étager les petits pots de crème. Ces trois marchés, où affluait, à jours désignés, toute la viande sur pied destinée à l’alimentation de Paris, fonctionnaient il y a peu de temps encore ; celui de Poissy n’a pas perdu toute son importance, et de vieilles habitudes traditionnelles y ramènent encore quelques marchands. Il m’a semblé que certains animaux visiblement affaiblis et souffrants étaient attachés à part comme s’ils n’avaient plus aucune prétention à devenir viande de boucherie et se résignaient d’avance aux humiliations de l’équarrissage. Certaines espèces de pain de nos environs avaient jadis une grande réputation ; on sait que le pain de Gonesse était considéré comme le meilleur de tous ceux qui se fabriquaient en France ; cette vieille renommée semble ne plus subsister aujourd’hui, et les arrivages de pain extérieur n’apportent qu’un appoint insignifiant aux quantités que Paris absorbe chaque année. Tout le monde sait qu’un ferment est nécessaire pour faire lever la pâte, c’est-à-dire pour développer en elle du gaz carbonique qui la gonfle, la perce de petites cavités nombreuses, la rend légère, nourrissante et digestive
Les voitures ordinaires commencent à circuler de nouveau, les forts ont fini leur travail, les inspecteurs sont rentrés dans leurs bureaux, le poste de la Lingerie, spécialement réservé aux gardes de Paris, a été relevé, une voiture cellulaire est venue chercher les vagabonds ramasses pendant la nuit ; les marchandes se sont installées derrière leur étalage, elles appellent les cliens d’une voix criarde et traînante, toutes les ventes en gros ont pris fin, excepté celle de la marée, qu’on se hâte de terminer, et qui va se prolonger peut-être jusqu’à midi, si le poisson a été abondant ; les cuisinières, bras nus et portant des paniers, arrivent pour faire leur provision ; les fiacres se rangent à leur place réservée au chevet de l’église Saint-Eustache ; les cafés, les cabarets des environs sont pleins ; tous les paniers de formes différentes, mannes et bourriches, qui tout à l’heure embarrassaient le marché, sont rassemblés, réunis, ficelés par lots, munis d’une étiquette indicative et empilés dans les resserres en attendant que le service des chemins de fer les fasse enlever pour les reporter gratuitement aux expéditeurs ; le balayage est fait, les boueux, conduisant leurs lourds tombereaux, enlèvent les tas d’ordures, et les marchandes aux petits tas, apportant avec elles leur chaise, leur table, leur chaufferette, prennent possession du carreau, qui leur appartient de droit jusqu’à l’heure où, les pavillons étant clos, le marché sera fermé
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