L’association des trufficulteurs de Lot-et-Garonne, pour défendre la qualité des truffes de chez nous qui arrive aisément à celle du Périgord, déposera fin décembre un dossier pour qu’une marque collective soit créée. Vois-tu, mon « drole », qu’il me disait, je suis né ici, à Tourtoirac en Périgord, le jour de la Saint-Martin de 1774, la première année du règne de Louis XVI : ça n’est pas d’hier, comme tu l’entends bien. Ils n’étaient pas guère, en ce temps-là, quatre seulement. Le lendemain, il baptisa quatre jeunes enfants de Michel et fit un culte domestique au cours duquel tous les parsonniers et la Faurille communièrent fraternellement autour de la table de famille. Au moment de servir, démouler sur un petit tampon ; disposer les médaillons autour et border le plat de croûtons de gelée. Voilà pourquoi je porte ce petit nom de Gérémus qui te semble tant étrange ; pour mondit parrain, je ne sais qui le lui avait imposé.
Mais pour lors, donc, il n’y en avait que quatre, à savoir, dom Gérémus Cluzel, que les bonnes gens de Tourtoirac appelaient : Moussu l’abbat, mais qui n’était au vrai que prieur claustral. Comme il se doulait et se complaignait fort de ce malheur, dom Gérémus Cluzel, prieur de l’abbaye, nouveau venu de quinze jours seulement, s’efforçait de le réconforter par de bonnes paroles, alléguant la volonté de Dieu, et l’assurant qu’il n’abandonnait jamais ceux qui mettaient leur confiance en lui. Le véritable abbé de Saint-Pierre de Tourtoirac, tenant l’abbaye en commende, était à Paris où il écrivaillait quelque peu, et se divertissait fort avec les belles dames, ce disait-on. De Paris… et de chez Worth encore ! Ainsi, en dépit du curé et des autorités, hostiles, se perpétua au milieu d’une population catholique et à deux pas du fameux suaire de Cadouin miraculeusement retrouvé, la communauté huguenote des Agrafeils.
« L’auteur ne crut pas devoir se gêner avec ceux qui se montraient d’accueil si facile. Mais, toujours, il ne s’est pas perdu, car il y en a d’autres dans le pays. Et depuis, j’ai lu tant de tristes choses dans d’autres cœurs ! D’autres fois, il montait sur les « termes » de la rive gauche, devers le repaire noble de Goursat, et après avoir changé d’habillement chez un sien ami, M. de la Rolandie, qui demeurait là, il prenait un fusil et allait à la chasse. C’était une bénédiction que de vivre là, retiré du monde, tranquille, heureux, de loisir, avec un maître cuisinier comme frère Luc. » s’écria le vieux pasteur calviniste de Bergerac, en apprenant, une dizaine d’années plus tard, l’existence de cette petite église. Le suc qui en est sorti était trouble, brun, un peu visqueux, et le marc ne pesait plus que huit livres ; je le délayai dans l’eau en le frottant avec les mains, l’eau devint laiteuse, je la passai à travers un linge et j’obtins par le repos et par la décantation une fécule blanche qui, desséchée avec une très douce chaleur, pesait deux livres six onces.
La cheminée, couverte d’une housse en guipure, supportait des flambeaux de vermeil espacés par des bouquets de buis bénit ; aux coins, dans les deux vases, des pastilles du sérail brûlaient ; tout cela formait avec le berceau une manière de reposoir ; et Frédéric se rappela sa veillée près de M. Dambreuse. Dès la porte, la première chose qui m’a frappée, c’était un candélabre de vermeil, sur une table où il y avait deux couverts. Rouler l’anguille en anneau ; la pocher dans une Mirepoix au vin rouge et la glacer au four. Dans le pays, c’était chose assez commune alors de voir des curés en faire autant. Elle ne répondit rien ; donc, c’était vrai. C’était un bel homme, ce père, de belle figure, et vigoureux, qui eût mieux fait un officier de chevau-légers qu’un religieux bénédictin. Pour mon père, il était tout le jour aux champs ou à courir pour ses affaires, et il ne rentrait que le soir.
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