Cela est réalisé grâce aux caveurs professionnelles qui chaque année permettent à la truffe de se retrouver sur les tables de nos restaurants afin d’être utilisée dans de nombreuses recettes délicieuses tel que le risotto aux truffes noires en tranches et huile de truffe blanche mais aussi dans les crèmes et sauces qui accompagnent nos plats pour un gout incomparable. Classée comme une des truffes noire lisse les plus appréciées et les plus prestigieuses dans le monde de la restauration, vous la retrouverez sur les cartes des plus grands restaurants du monde entier. Tout à coup, on crut entendre une fusillade. J’ai toujours remarqué que là où cette méthode de planter les Pommes de terre a été pratiquée, la terre a produit ensuite une belle récolte de blé, et l’on voit la saison suivante n’apparaître çà et là parmi le blé que de rares pieds de Pommes de terre, ce qui me parait résulter de ce que les fermiers n’ont planté que de gros tubercules ; car lorsqu’ils ont fait la récolte à l’Automne qui a suivi cette plantation, ils ont constaté que chaque gros tubercule en avait produit six, huit ou dix également gros, et souvent beaucoup plus, et avec ceux-ci très peu de petits tubercules ; tandis que, dans les endroits où l’on avait planté des petits tubercules, il s’en produisait un grand nombre de très petits : beaucoup de ces derniers étaient même si petits, qu’on ne pouvait les découvrir lorsqu’on faisait la récolte, si bien qu’ils poussaient la saison suivante et qu’ils portaient un grave préjudice à la culture qui alors occupait le sol.
Le saumon frais surtout, puisque à la même époque il se paie 150 francs pour la table du roi saint Louis et que, du xive siècle au xviiie, il varia, suivant sa taille, de 180 à 50 francs ; tandis que le saumon salé coûtait six fois et jusqu’à dix fois moins. » Cet « à défaut » n’aurait rien de désagréable à nos yeux ; mais il signifie seulement que la morue était très rare au xive siècle et non pas que le saumon fût à vil prix. En 1220, dans l’Aisne, un particulier est condamné « à fournir une morue et à défaut un saumon. La charcuterie ordinaire commence à prendre chez nous la forme industrielle qu’elle a depuis longtemps en Amérique et cette fabrication en gros a pour conséquence une baisse sensible des prix de détail. Lorsqu’on peut comparer des qualités à peu près semblables, on s’aperçoit que les bons morceaux n’ont pas augmenté de prix depuis soixante ans ni même depuis trois siècles : en 1844, le filet de bœuf et le jambon fin coûtait à Paris le même prix que de nos jours. Certes, dans la France de 1909, il est encore des sortes à tous prix, depuis le bœuf préparé dans des herbages de choix jusqu’à la vieille vache militaire que notre démocratie réserve à ses enfans sous les drapeaux, et depuis le veau presque artificiel, élevé pour la table parisienne, jusqu’au veau sanguinolent, massacré à l’âge de quinze jours.
Jusqu’au premier quart du XVIe siècle, la chair de boucherie fut une nourriture populaire, en raison de son prix minime par rapport à celui des autres denrées et au taux des salaires ; comme à dater du règne de François Ier sa cherté relative contraignit les petites gens à y renoncer, il s’établit dans nos contrées cette opinion singulière que la viande est nourriture de riche ; bien qu’il n’en eût rien été antérieurement et qu’à l’heure présente, sur la surface du globe, notamment en pays encore peu cultivés et adonnés au pâturage, il existe des millions d’hommes que l’absence d’autres comestibles oblige à se nourrir presque exclusivement de viande… » Néanmoins, sous les Bourbons, le nombre des gens qui « avaient bouche à la Cour » maintenait très haut ce chapitre des dépenses royales, sans que d’ailleurs le faste y fût bien grand : au bal masqué donné pour le mariage de la Dauphine (1747) dans les grands appartemens de Versailles, il n’y avait aux buffets que du vin, des brioches, du pain, quantité d’oranges et des paquets de sucrerie. Comme le laboureur de son côté tire d’un même sol beaucoup plus de froment que ses devanciers, de sorte que la consommation de ce grain a triplé depuis 1815, – de 39 millions d’hectolitres à 120 millions, – il advient que le « pain de deux couleurs » a disparu pour les « gens de moyenne étoffe, » que les seigneurs ne mangent plus de « pain rousset » dans leur potage, et que l’on n’a plus à défendre aux boulangers d’introduire frauduleusement dans leurs miches diverses matières de fantaisie.
La pêche maritime, dans son ensemble, a doublé d’importance depuis quarante ans : passant de 56 millions de francs à 115. Mais la consommation du poisson frais a vingtuplé depuis 1789 dans la seule ville de Paris, – de 2 millions de kilos à 40 par an, – tandis que celle des salaisons y tombait de 4 millions de kilos sous Louis XV à 900 000 aujourd’hui. Qui prophetisent ou deuinent par le diable qui est en eux ITAL. Golfe de mer ITAL. Loin du littoral, le poisson de mer cessait vite d’être comestible, bien que le fait de n’en jamais manger d’autre qu’ « avancé » accoutumât le palais à cette saveur voisine de la décomposition ; ce qu’on appelait à Paris « la marée, » c’était du poisson salé au départ, afin de lui permettre de voyager sans trop d’avarie, que l’on dessalait, détrempait et blanchissait à l’eau de chaux, additionnée d’alun et autres drogues, pratiques souvent défendues par la police. Ce pain de froment, les citadins actuels prétendent le manger frais ; les boulangers de Gonesse, qui apportaient naguère deux fois par semaine du pain à Paris, trouveraient dans cette capitale peu de cliens qui se contenteraient d’un pain vieux de quatre jours.