Lorsque, au mois d’avril 1853, nous accompagnâmes le corps de la mère de Louis de Cormenin jusqu’au lieu où les prières devaient être dites, Truffe noire de Bagnoli Théophile Gautier, appuyé sur mon bras, sanglotait. » En effet, Louis avait raison : son bon sens que rien ne dérouta lui faisait entrevoir une doctrine plus large, plus féconde que celle qui est prêchée dans les cénacles littéraires. » Lorsqu’il exprimait ces idées devant Théophile Gautier, celui-ci lui disait : « Je te répondrai, comme Marie de Neubourg à Ruy Blas, que tu as superbement raison. » À mesure que l’on avance en âge, ce sentiment, qui a l’acuité d’une sensation, devient de plus en plus poignant ; lorsque l’on est jeune, deux ou trois fantômes apparaissent ; lorsque l’on est vieux, c’est une foule qui vous environne ; comme Ulysse devant la fosse pleine de sang, on est assailli par les mânes. Tous les trois se mirent à l’œuvre
Est Truffe noire de Bagnoli rigueur maintenant dans tous les bals et se danse avant ou après le souper. Lorsqu’on fait un souper par petites tables, sauf celles présidées par le maître et la maîtresse de la maison truffes et nos champignons séchés où ils invitent les personnes auxquelles ils tiennent à faire honneur, chacun se place comme il l’entend. Le diable au corps.-On place deux cavaliers et une dame au milieu du salon. La courte paille.-On place une dame et deux cavaliers au milieu du salon; deux pailles, dont l’une s’allonge beaucoup, mais que l’on croit semblables, sont présentées aux messieurs 144 par une dame; chacun des cavaliers choisit une paille et celui qui a la courte paille danse avec la dame. Le sistre.-Le sistre est distribué par les messieurs aux dames de leur choix; il accompagne l’orchestre d’un charmant bruit de grelots et de clochettes. Le même nombre de boutons de rose de nuances semblables aux premières sont piqués dans une corbeille de mousse; chaque cavalier conduit près du rosier la dame de son choix; celle-ci cueille la rose semblable au bouton que le cavalier a placé à sa boutonnière
ORLÉANS (Adélaïde, princesse d’), sœur cadette de Louis-Philippe, née en 1771, morte en 1847, fut élevée avec son frère par Mme de Genlis dans des idées philosophiques, n’émigra que quand elle y fut forcée, et ne put se réunir aux siens qu’après avoir longtemps erré de pays en pays. Aussi distinguée par ses manières, son instruction et son goût que par les grâces de sa personne, elle fut choisie pour être l’épouse du jeune duc d’Orléans, héritier présomptif du trône de France : le mariage fut accompli en 1837. Après cinq années de l’union la plus heureuse, elle perdit son époux par une affreuse catastrophe (V. Néanmoins, le pays fut en 1848 et 1849 le théâtre d’insurrections redoutables : la 2e ne put être réprimée que par l’intervention de la Prusse. Bientôt la marmite fut décrochée de nouveau, puis raccrochée encore, puis encore déposée sur la nappe et rapportée sur les charbons
Restreindre l’art, l’émonder, l’empêcher de s’étendre, le clore dans une formule, – classique, romantique, réaliste, sensualiste, idéaliste, naturaliste, peu importe, – c’est le diminuer, ne pas le comprendre et en faire une chose hiératique qui peut être intéressante, mais qui devient promptement insupportable. Vous m’avez tant de fois soutenu dans l’ardeur de la lutte, raffermi aux heures de découragement, rassuré sur l’avenir en lui comparant le passé ; vous avez un si vif et si noble sentiment du beau, un respect si religieux pour le vrai, Truffes noires d’été fraîches une telle conviction de la grandeur et de la puissance de l’art, que le récit de mes explorations, de mes découvertes et de mes expériences en Europe, vous intéressera, je l’espère, et ne saurait être placé sous un patronage plus sympathique que le vôtre, ni plus intelligent. On s’est arraché les romans de Paul de Kock et l’on a passé des nuits à pleurer sur les infortunes des héroïnes du vicomte d’Arlincourt. On se réunit dans l’atelier d’Eugène Devéria, on pérora, on discuta et on résolut d’envoyer une députation au maître, à celui que l’on appelait pontifex maximus, afin de lui signifier, sans métaphores, qu’il eût à ne paraître sur un théâtre qu’armé en vers ou à abdiquer sa couronne qui serait placée sur un front plus auguste et que nulle prose dramatique n’aurait déshonoré
Pourtant je vais donner quelques indications pour le cas où il n’y aurait pas de buffet: entre chaque danse, si on veut, ou, au moins, toutes les trois danses, des domestiques chargés de grands plateaux avec des verres plats remplis aux deux tiers de sirop de groseille, de grenadine, orgeat, glaces en coquilles, café glacé, chocolat glacé, petits fours, fruits confits dans leurs collerettes de papier plissé, doivent circuler dans le salon. Les verres à sirop sont toujours en cristal uni; les verres à pied ne sont de mise que pour le punch ou le vin chaud qu’on sert vers une heure du matin; lorsqu’il n’y a pas de buffet, on sert des tasses de chocolat chaud, de consommé chaud et froid, vers deux heures du matin; on peut aussi servir des verres de 139 vin de Bordeaux et des coupes de Champagne; mais cela est facultatif, ainsi que les sandwichs. Il vous suffira alors de les sortir du congélateur environ 4 heures avant leur utilisation. Jeu de mots. – « Le conscrit de l’École polytechnique est souvent absorbé avant d’avoir endossé l’uniforme et senti battre sur sa cuisse gauche l’arme que les élèves nomment une tangente au point q