C’est comme l’écroulement de l’horizon, de ses arbres, de ses maisons, tombant à terre, dans un grand bruit étouffé, tandis que des pans de mur restent debout ainsi que des décors de dévastation, où se voient les poutres de toits à jour, enfermant du bleu du ciel, et des recoins rouges de marchands de vin effondrés. C’est à l’avenue Frochot – chez Meurice, je crois. Chez moi j´ai plein de champignons que je ne connais pas. Même chez mes cousins français amateurs de priduits fins. Le passionné d’agroforesterie partage les rênes de Truffes Québec avec Jean-Pierre Proulx et c’est ensemble qu’ils sélectionnent les candidats, « des pionniers », qui partagent la même vision pour cette culture en émergence. Droit d’auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Les pavillons sont entourés de larges trottoirs qui forment ce qu’on appelle spécialement le carreau ; là se tiennent à découvert les approvisionnements de gros légumes ; autour des pavillons 6 et 8 s’installent les marchandes dites au petit tas, qui n’ont d’autre abri que des parapluies insuffisants lorsque la pluie tombe ou que le soleil brûle ; chacune de ces marchandes, au nombre de 599, acquitte quotidiennement un droit fixe de 15 centimes
Pour Franck Jaumard, trufficulteur, « si la truffe sent bon c’est qu’elle est mure et tant que le chien ne la sent pas c’est qu’elle n’est pas prête ». Contrairement à la melano, uncinatum (la bourguignonne) et magnatum (la Truffe noire du Périgord blanche) ne se trouvent pas en conserves, puisqu’elles ne supportent pas la stérilisation. Il ne paraissait pas d’ailleurs tenir autrement à la perfection de l’ouvrage dont il s’occupait, car, de trois minutes en trois minutes, il se levait, laissait là sa quinte, et se promenait à grands pas, avec un regard fixe et des gestes brusques et précipités, indiquant un homme qu’une pensée profonde était venue visiter. Je le tenais alors ; car, à vrai dire, le peuple des environs ne se laisse pas facilement attraper dans un marché. Dans quel autre magasin puis-je trouver Morceaux de Truffes ? Où puis-je trouver le Morceaux de Truffes le moins cher ? Y aura-t-il une promotion Morceaux de Truffes la semaine prochaine
Son idée fixe est de me convertir à une doctrine musicale que je ne connais pas encore, car il n’a jamais pu se décider à me la dévoiler. À son arrivée, du premier coup il me tomba entre les mains, et je feignis de m’amouracher de lui ; il s’en dressa d’autant plus sur ses ergots que je me tenais moins haute sur les miens. Cet ennui, je n’avais plus longtemps à le supporter, car au mois de juin on me retira de pension ; j’accompagnai ma mère et ma grand’mère, qui allèrent s’installer jusqu’au milieu de l’automne à Fresnay-le-Vicomte, chez M. de Contencin, un de mes grands-oncles dans la ligne maternelle. Vous y réfléchirez, Monsieur, et vous deviendrez plus indulgent. À mes yeux, monsieur, le droit des Jeanrenaud était clair. Mes frères, dit-il en s’adressant aux Indgiens aussi bien qu’à ses autres auditeurs, vous avez entendu les paroles de la vieillesse. Ainsi, les ordres du prévôt des marchands, communiqués directement aux quarteniers, l’étaient par ceux-ci aux cinquantainiers et par les cinquantainiers aux dizainiers, qui pouvaient en peu de temps réunir leurs hommes et se tenir prêts à tout événement
Lorsque le préfet de la Seine établit les droits de place dans les nouvelles Halles et porta au tarif 20 centimes par deux mètres pour l’occupation des emplacements sur la voie publique aux abords des pavillons, les forains des environs de Paris invoquèrent le souvenir de la reine Blanche, qui, disaient-ils, les avait exemptés de toute charge pour l’étalage des provisions qu’ils apporteraient aux Halles. LEROY (le Dr Alph.), médecin, né à Rouen en 1742, m. en 1816, devint professeur à l’ancienne Faculté de Paris. Il fut successivement inspecteur des beaux arts (1825-30), conservateur à la bibliothèque de l’arsenal (1830) et à la bibliothèque impériale (1832), professeur suppléant d’histoire à la Sorbonne, où il remplaçait M. Guizot (1834-46), professeur d’archéologie au Collége de France (1848), et fut admis à l’Académie des inscriptions en 1839. Il voyagea en Égypte avec Champollion (1829) et visita deux fois la Grèce (1840 et 1859) : dans ce dernier voyage il contracta une maladie à laquelle il succomba. ’autres fois petites et jaunes : cette diversité provient de la différence des stations ou de la force de la culture
Et cela jusqu’à plusieurs fois dans une journée ! Lauzun irrité s’oublia jusqu’à briser son épée devant le roi, jurant qu’il ne servirait plus sous un prince sans foi. Rien n’a manqué cependant, ni l’activité, ni l’argent ; mais l’œuvre était longue, d’autant plus longue et délicate qu’on l’avait entreprise sur les terrains occupés par les marchands, qu’il a fallu respecter leurs droits, ne pas apporter une trop vive perturbation dans les habitudes traditionnelles de ce monde à part, et qu’on a été contraint alors d’avancer avec une prudence extrême qui a entraîné beaucoup de lenteur. Autour de ce marché central, quelques restes de l’ancien Paris sont cependant encore demeurés debout comme une impuissante protestation du passé ; à traverser la rue Pirouette, les rues de la Grande et de la Petite-Truanderie, on s’étonne que l’on ait pu vivre et que l’on vive encore dans de pareils cloaques. Dans la saison des fruits, à ce moment où tous les départemens de France semblent se donner le mot pour envoyer à Paris le produit des vergers, la rue Turbigo, dans la partie qui aborde la pointe Saint-Eustache, disparaît sous les paniers de prunes, de pêches, de cerises et de fraises