Un homme encapuchonné, que je voyais rôder depuis un moment autour de notre feu et que j’avais pris pour quelqu’un de l’équipage, car j’ignorais qu’il y eût un berger dans l’île, s’approcha de nous craintivement. On retrouve leur nom au moyen âge dans Osismor, ville auj. détruite (près de St-Pol-de-Léon). Ville très-ancienne, qui appartenait aux Arévaques. OSMANLIS, nom donné aux Ottomans, est tiré d’Osman ou Othman, fondateur de leur empire. La Bactriane fut à une époque, très-reculée le centre d’un empire puissant et fort civilisé : quelques-uns la regardent comme le berceau de l’empire des Perses et de la religion de Zoroastre. Sur la côte O. est une ville d’Osero. OSIANDER (André HOSEMANN, dit), théologien protestant, né en 1498 en Franconie, m. en 1552, fut un dés premiers à embrasser la réforme de Luther, dont toutefois il s’éloigna sur quelques points, fut pasteur à Nuremberg, eut part à la Confession d’Augsbourg, refusa de se soumettre à l’Intérim d’Augsbourg, et fut appelé à Kœnigsberg par le duc de Prusse comme professeur à l’université de cette ville et prédicateur
En effet, nul besoin de travailler des plats trop complexes avec une telle richesse de goût : cette brisure de truffe saura rehausser avec prestige une assiette élégamment tournée autour de parfums de légumes anciens et de volaille du terroir par exemple. Foncez une casserole de tranches de veau blanchies, mettez dessus vos ailerons aussi blanchis, couvrez de bardes de lard, ajoutez un bouquet, mouillez de bouillon, assaisonnez de sel et gros poivre ; à moitié de cuisson, mettez des petits oignons blanchis à l’eau bouillante ; lorsque tout est cuit, retirez vos ailerons et les oignons, passez la sauce au tamis, liez-la sur le feu avec un blond de veau et des jaunes d’œufs ; mettez-en une partie dans un plat, de la mie de pain, du parmesan râpé par-dessus ; ensuite vos ailerons et les oignons ; arrosez du reste de la sauce, panez de mie de pain et de parmesan, faites prendre couleur au four, égouttez la graisse et servez à courte sauce. Sébastian et Nadine Gaillard, c’est le feu et le feu. Vous y arrangez les dindons, les assaisonnez et achevez de les couvrir dessus comme dessous ; mettez une demi-bouteille de bon vin blanc, quelques gousses d’ail, du bouillon, et faites cuire feu dessus et dessous, tout doucement ; puis ôtez-les du feu, laissez-les refroidir dans leur braise afin qu’ils prennent du goût, et servez-les ensuite entiers ou coupés en tranches
Dresser dans une terrine, en les alternant, morceaux de poulet et garniture bien égouttés ; couvrir le tout avec deux tomates coupées en tranches épaisses ; fermer la terrine et finir la cuisson au four pendant 20 minutes. Faire colorer le poulet au beurre ; le mettre dans une terrine avec une « garniture Fermière » à moitié étuvée au beurre, à l’avance. Poulet sauté à la Fermière. Dresser le poulet avec les concombres ; verser dessus le déglaçage du sautoir fait avec un filet de jus de citron et une cuillerée de fonds de veau ; arroser finalement de Beurre noisette. Finir, hors du feu, avec 50 grammes de Beurre d’écrevisse, un filet de jus de citron et une pointe de Cayenne. Ce terrible morceau, qu’on dirait écrit avec du fluide électrique par une gigantesque pile de Volta, semblait accompagné par les éclats de la foudre et chanté par les tempêtes
Dindon aux marrons. – Épluchez et videz un dindon, hachez le foie avec du persil, de la ciboule, du lard râpé, beurre, sel, poivre, fines herbes et marrons que vous aurez d’abord fait cuire dans la braise pour ôter la petite peau ; mettez cette farce dans le corps du dindon et embrochez-le, enveloppé de bardes de lard et de papier beurré et laissez-le cuire jusqu’à ce qu’il soit bien tendre. Dindon aux écrevisses. – Habillez proprement et videz un dindon, détachez bien la chair de la peau, ôtez-en l’estomac et faites avec une farce en y ajoutant du lard, de la graisse de bœuf, un peu de jambon, ciboules, champignons, truffes noire lisse, le tout assaisonné de sel, poivre et muscade, un peu de mie de pain trempée dans la crème et deux jaunes d’œufs crus, le tout haché ensemble et pilé dans un mortier, vous en farcissez le dindon et vous lui mettez dans le corps un bon ragoût d’écrevisses ; puis vous le bouchez par les deux bouts, le cousez et le mettez à la broche enveloppé de bardes de lard, de tranches de veau et de jambon que vous couvrez avec un papier beurré et vous ficelez le tout
D’après nos opinions sur cette époque (1655) il nous serait bien difficile d’appliquer une pareille qualification à Chapelain que nous ne connaissons guère que par les satires de Boileau, postérieures à cette époque, ou à Gomberville que nous ne connaissons guère. Au troisième faux pas, encore le fouet, mais en public, et si le coupable était pris une quatrième fois, c’était l’amputation d’une oreille. Ceux-ci peuvent profiter d’une exposition interactive leur permettant de découvrir l’histoire de la truffe, son mode de culture, sa récolte et comment la cuisiner. En échange, le champignon reçoit les sucres issus de la sève de son hôte. Les visiteurs viennent de tous les horizons pour connaître les secrets de ce champignon rare et mystérieux. Fondée en 1999 par Jean-Paul Lenoir, un passionné de truffes, elle a pour mission de promouvoir ce champignon au goût unique. Comme il sera impossible d’user de l’insecticide qui anéantirait les Palestiniens sur le modèle de l’extermination définitive des Peaux-Rouges d’Amérique , et comme l’éradication systématique d’un peuple tout entier s’offrirait de surcroît vingt-quatre heures sur vingt-quatre en spectacle sur les étroites lucarnes de la mort cinématographique, et comme l’opinion internationale se dressera en outre contre les gouvernants des démocraties raticides afin de leur imposer un embryon d’ éthique, et comme, pis que tout cela, les masses arabes ne demeureront pas inertes bien longtemps face à la métamorphose en vermine de leurs frères proches et lointains, et comme, pour comble, les communautés juives implantées sur le territoire de toutes les nations de la terre seront sommées de choisir entre la défense des guerriers d’Israël et celle des arpents de leur patrie d’adoption (voir l’article de Maurice Szafran dans Marianne du 7 août 2009 et la Lettre de Jean Daniel à Maurice Szafran dans le mêmme hebdomadaire daté du 15 août) et comme ces apocalypses miniaturisées, mais en chaîne finiront par réveiller l’encéphale endormi de l’humanisme mondial et par susciter une anthropologie révolutionnaire (voir Certus odor dictaturae, à venir), il nous faut passer sans plus tarder à la lecture du premier livre de cette Iliade