Je m’enfonce un peu dans le parc : personne, sauf un zouave qui se lave mélancoliquement les pieds, au milieu des gigantesques grenouilles de pierre de la cascade, et dans le lointain le passage de voyous, armés de fusils et de pistolets, partant braconner, et dont j’entends bientôt les coups de feu. On est froissé du peu de gravité, du peu de tenue, du peu comme il faut, qui préside à ce travail, et qu’on fait avec des titres spirituels, comme si on voulait faire de la copie pour le Figaro… Mais surtout de la même manière mais bien plus utilement qu’on dit, dans un récit, le temps qu’il faisait un tel jour, je devrais donner toujours son nom à la croyance qui tel jour où je voyais Albertine régnait sur mon âme, en faisant l’atmosphère, l’aspect des êtres, comme celui des mers, dépendant de ces nuées à peine visibles qui changent la couleur de chaque chose, par leur concentration, leur mobilité, leur dissémination, leur fuite – comme celle qu’Elstir avait déchirée un soir en ne me présentant pas aux jeunes filles avec qui il s’était arrêté, et dont les images m’étaient soudain apparues plus belles quand elles s’éloignaient – nuée qui s’était reformée quelques jours plus tard quand je les avais connues, voilant leur éclat, s’interposant souvent entre elles et mes yeux, opaque et douce, pareille à la Leucothoé de Virgile
Vos truffes sont trop belles, miam miam. Portai le roi Louis XVIII de gastronomique mémoire, je gage que vous les défendez à vos malades. Les Truffes noires d’été fraîches sont devenues beaucoup plus populaires en 1902, lorsque son frère Louis Dufour a apporté la truffe à Londres et a ouvert le Prestat Chocolate Shop. L’après-midi, découverte de la technique de cavage de la truffe dans un domaine trufficole à quelques minutes seulement de la maison d’hôtes. Les principales plantes dans lesquelles il se développe sont le charme, le chêne vert, le chêne rouvre et le noisetier. Au chemin de fer, les wagons sont escaladés par les lignards, leurs pains ronds fichés dans les baïonnettes. L’anecdote, prétendait-il, lui avait été contée par Morny, qui disait la tenir de la bouche de l’Empereur. Sa bouche semblait toujours prête à sourire et à relever les coins de deux lèvres éloquentes ; mais cette disposition, loin de tenir à la gaieté, révélait plutôt une sorte de grâce triste
J’ai à dire, mon colonel, que tout ce que madame votre tante de Poitiers vous écrit est vrai… Pour vous empêcher, mon colonel, de vous marier avec la femme que votre tante venait vous proposer d’épouser ; et j’ai réussi… C’est pour vous dire de plus près, mon colonel, dans quel but j’ai fait tous ces mensonges. D’aujourd’hui je te rends l’arbitre de ton sort, me trouvant heureux et malheureux tout ensemble de me voir déchargé de la plus lourde des obligations paternelles. Je n’entends plus parler de vous que par des étrangers qui passent par Brandebourg. Par le bacchar, XVII. Un silence affirmatif fut la réponse de Poliveau, toujours tenu par la gorge. Poliveau, dont il serrait les muscles du cou. On a vu un homme en Allemagne, dont les reins, à ce que l’on jugeoit, étoient d’une substance de champignon, parce qu’après d’épouvantables douleurs qu’on avoit cru être causées par la pierre, il jetta de temps en temps de petits champignons, comme les autres font des pierres. Passez les queues d’écrevisses avec des petits champignons, truffes en tranches avec un peu de beurre ; & mouillez d’un bon bouillon de poisson ; mettez-y un bouquet de fines herbes ; laissez mitonner à petit feu ; ajoûtez, selon la saison, pointes d’asperges & culs d’artichauts ; liez d’un bon coulis d’écrevisses ; mitonnez des croûtes d’un bon bouillon de poisson ; & quand elles sont attachées au fond du plat, garnissez le potage d’un cordon de belles écrevisses ; épluchez ; mettez un petit pain farci dans le milieu, des culs d’artichauts autour, quelques laitances de carpes, & jettez votre ragoût par-dessus, & le coulis d’écrevisses
FINISTÈRE (cap), Bolerium prom., Land’s End en anglais, cap d’Angleterre, au S. O. du Cornouailles. FILMER (sir Robert), publiciste anglais, né en 1604, dans le comté de Kent, mort en 1647, soutint la cause royaliste et publia dans ce but : Anarchie d’une monarchie limitée ou mixte, 1646, et Patriarcha, où il fait dériver la politique de l’autorité paternelle. FILANGIERI (Gaëtan), publiciste, né à Naples en 1752, d’une famille noble et ancienne, fut destiné à l’état militaire; mais il préféra l’étude du droit, et se distingua de bonne heure au barreau. FILICAIA (Vincent de), poëte lyrique italien, né en 1642 à Florence, mort en 1707. Retiré à la campagne, il cultiva longtemps la poésie en silence, sans songer à rien publier ; mais plusieurs odes qu’il composa lors de la délivrance de Vienne et de la défaite des Turcs par Sobieski (1683) ayant été connues, il jouit bientôt d’une réputation européenne, et se vit recherché par les princes