Foncer en pâte fine un moule à timbale ou simplement un moule à charlotte ordinaire, beurré ; le garnir de couches de farce gratin ordinaire additionnée d’un peu de sauce Madère très réduite, alternées des morceaux de pigeons, de champignons cuits et de truffes émincés. Ajouter la quantité de sauce Demi-glace nécessaire et un décilitre et demi de petits pois par pigeonneau ; remettre dans la casserole : lard, oignons, et un bouquet garni. Pigeonneaux aux petits pois. Suprêmes de Pigeonneaux aux Truffes. Les napper d’un fumet tiré des carcasses, lié avec quelques cuillerées de Velouté ; disposer au milieu une garniture de petits pois aux laitues. Dresser au moment ; les entourer de petits cèpes farcis ; les saucer avec le fonds de braisage dégraissé, réduit en Demi-glace et additionné de quelques gouttes de jus de citron. Dresser ces suprêmes autour d’une pyramide de purée de pois frais, disposée sur le milieu d’un plat rond ; les napper de Velouté, additionné d’une essence tirée des débris de pigeons et du fonds de poêlage des poitrines
MARALDI (Jacq. Phil.), mathématicien et astronome, né à Perinaldo dans le comté de Nice en 1665, m. en 1729, était neveu de Cassini. MARALDI (J. Dominique), neveu du préc., membre de l’Académie des sciences, né en 1709, m. en 1788, fut, de 1732 à 1740, associé à son cousin, Cassini de Thury, pour la description trigonométrique des côtes et des frontières de la France, et pour préparer la grande carte de la France (en 180 feuilles). Toutes les mesures agraires en usage dans les ci-devant provinces où sont situés les vignobles dont on parle, y sont réduites au demi hectare ou au ci-devant arpent commun de France, et la mesure espèces de truffes capacité à la barrique ou au poinçon de deux cent quarante pintes, qui revient à deux hectolitres vingt-trois litres des mesures nouvelles. 280 k. sur 160. Il communique par un détroit avec le golfe de Maracaïbo, dans la mer des Antilles, et reçoit les rivières de Zulia, Chama, Motatan, etc
Pâturages nombreux. Ce beau pays a été dévasté et dépeuplé par les guerres. À quelques centaines de mètres en aval d’Ispagnac, et dans une presqu’île de la rive gauche du Tarn, véritable impasse murée au sud par les abrupts du causse Méjean, se trouve le célèbre lieu de pèlerinage de Notre-Dame de Quézac. Sa pointe aiguë s’élance dans le ciel hispano-français à 12 kilomètres au sud de Cauterets, ville de bains dont les fontaines de santé sont l’espoir de dolents innombrables qui viennent demander la guérison à des eaux de températures très différentes, les unes froides, les autres chaudes : d’où, prétend-on, le nom du lieu, le mot béarnais caut signifiant chaud, et ret voulant dire froid. Florica Mateoc, Regards sur la France et les Français, dans « Une année en Provence » de Peter Mayle, Université d’Oradea, Roumanie en ligne. ↑ a b c d e et f Florica Mateoc, op. ↑ a et b Stouff 1996, p. ↑ Stouff 1996, p. ↑ Les mets du gros souper
C’est un satyre qui tournera mal ; il finira dans les mains d’une jeune bonne. Du reste son langage, empreint d’une sorte d’insolence modérée et sournoise, était réservé et presque choisi, et dans ce misérable qui n’était tout à l’heure qu’un brigand on sentait maintenant « l’homme qui a étudié pour être prêtre ». J’ai l’air d’avoir mille ans, mais mon esprit reste vif. Nous sommes condamnés à guerroyer encore cette année, mon cher mylord, et, grâce au ciel et au prince Ferdinand, les Français passeront bientôt le Rhin avec leur garantie de la paix de Westphalie, qui, par parenthèse, est devenue la meilleure de leurs fermes générales. Sans parler, bien entendu, des restrictions imposées par la période de guerre, nous nous heurtons, en temps ordinaire, à tant de consignes, de défenses, de portes systématiquement closes, d’autorisations à solliciter, que les Parisiens eux-mêmes se sont résignés et passent journellement à côté de merveilles qui leur appartiennent, sans même en soupçonner l’existence
Laissez faire ; je lui écrirai et elle vous écrira. À la tête d’une petite équipe de 3 personnes, elle poursuit le développement de Gourmet Attitude avec toujours l’ambition de représenter un produit français, noble, d’excellence. Je les avais répartis et agglomérés (à défaut du nom de chacune, que j’ignorais) autour de la grande qui avait sauté par dessus le vieux banquier ; de la petite qui détachait sur l’horizon de la mer ses joues bouffies et roses, ses yeux verts ; de celle au teint bruni, au nez droit, qui tranchait au milieu des autres ; d’une autre, au visage blanc comme un œuf dans lequel un petit nez faisait un arc de cercle comme un bec de poussin, visage comme en ont certains très jeunes gens ; d’une autre encore, grande, couverte d’une pèlerine (qui lui donnait un aspect si pauvre et démentait tellement sa tournure élégante que l’explication qui se présentait à l’esprit était que cette jeune fille devait avoir des parents assez brillants et plaçant leur amour-propre assez au-dessus des baigneurs de Balbec et de l’élégance vestimentaire de leurs propres enfants pour qu’il leur fût absolument égal de la laisser se promener sur la digue dans une tenue que de petites gens eussent jugée trop modeste) ; d’une fille aux yeux brillants, rieurs, aux grosses joues mates, sous un « polo » noir, enfoncé sur sa tête, qui poussait une bicyclette avec un dandinement de hanches si dégingandé, en employant des termes d’argot si voyous et criés si fort, quand je passai auprès d’elle (parmi lesquels je distinguai cependant la phrase fâcheuse de « vivre sa vie ») qu’abandonnant l’hypothèse que la pèlerine de sa camarade m’avait fait échafauder, je conclus plutôt que toutes ces filles appartenaient à la population qui fréquente les vélodromes, et devaient être les très jeunes maîtresses de coureurs cyclistes