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Truffes 2023 : Comment calculer le coût pour mille ?

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Sep
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Lors de l’enquête de 1866, les propriétaires de Sisteron établissent, chiffres en main, que cette céréale nourrit le cultivateur sans lui faire gagner d’argent ; pour simplement semer, moissonner et fouler la récolte d’un hectare de bonnes terres, il faut à Sisteron, et il y a quarante ans, avancer près de 250 francs, impôts compris, mais abstraction faite de la fumure : le tout pour obtenir un peu plus de 14 hectolitres. La seconde, c’est que la vallée s’ouvre un peu : le ravin étranglé au fond duquel se blottit le groupe de maisons a beau être frais parce qu’il est sombre et humide, l’absence du soleil enlève toute gaieté. La première, qui fait défaut dans plus d’un village de l’arrondissement de Digne ou des environs de Castellane, c’est que les montagnes soient boisées à fond ou du moins garnies d’une végétation plus sérieuse que la lavande, par exemple, et encore cette plante s’élimine des éboulis, des « robines » schisteuses et ne voile pas toujours la dénudation du roc calcaire blanchâtre. Dans la banlieue de Digne, il existe des coins agréables et dans la haute vallée du Verdon, plus d’une station estivale d’aspect bien caractéristique, animée par les touristes fuyant les chaleurs de la côte, attire dans la belle saison Marseillais et Niçois qui viennent s’abriter sous les ombrages, admirer les cascades aux eaux claires et respirer l’air pur au milieu des prairies

C’est quelques drogues que le maître aura mis sur les boulettes, et qui me causent ces vilaines douleurs. Et c’est encore le bon temps que ces fêtes du Jubilé. Ces pratiques profondément inhumaines sont injustifiables. Aujourd’hui qu’une époque « de fer et de sang » nous a habitués aux procédés, – nous allions dire aux exécutions, – sommaires de Nikolsbourg, de Ferrières, de Versailles et de Francfort, et qu’une loi martiale à l’usage des diplomates en casque a remplacé ce qu’une Europe arriérée et pleine de préjugés aimait à appeler le droit des gens, aujourd’hui on a de la peine à se défendre d’un sentiment d’étonnement, d’incrédulité presque, en relisant les protocoles de ces conférences de Vienne, où tout ne respire que convenance, politesse, urbanité et mutuel respect ; on se croit reporté à un âge idyllique et bien loin de nous, dans tout un monde de bonshommes jadis, M. Drouyn de Lhuys, ministre des affaires étrangères de France, lord John Russell, naguère encore président du conseil en Angleterre, n’avaient pas cru au-dessous de leur dignité d’aller en personne à Vienne pour y discuter avec le prince Gortchakof les conditions possibles d’une paix

Dans l’intervalle d’une tournée à l’autre la Révolution avait eu lieu avec ses conséquences générales et, en plus, des ravages locaux par suite de l’abolition de toute espèce de règlement de police. Au lieu d’aller à Briançon, où il voulait vous emmener, il est resté à Paris. Le blaireau est probablement capable de fermer ses conduits nasaux à 5 mm en arrière de l’ouverture des narines, grâce à un muscle spécial. Le curieux maquillage noir et blanc de la tête du blaireau fait de lui un des mammifères les plus aisément identifiables de nos régions. Quant aux amandiers, qui de nos jours peuplent encore les coteaux de la zone basse du département, leur culture, d’après l’abbé Papon, auteur provençal de la fin de l’ancien régime, enrichissait déjà certaines communes des diocèses de Sisteron et de Riez de 40 000 écus par an. Un ecclésiastique du pays a voulu explorer un de ces enfoncemens et, moins heureux que M. Martel et que bien d’autres de nos contemporains, a perdu la raison pour toujours

A cette époque, nous avons trouvé de petites truffes d’été au début de leur développement en passant par la Truffe noire de Bagnoli « type aestivum » avec le servage blanche , et par le « type de uncinatum», avec le servage plus sombre. Par exemple, il trouve avec raison Moustier-Sainte-Marie agréable, mais c’est malgré l’aspérité des montagnes, tandis qu’à présent le même site nous charme à cause de cette aspérité. Comme alors, on distingue à présent les « pistoles » dont le noyau a été expulsé, des prunes pelées et des pruneaux proprement dits. Quant aux fruits destinés à s’entasser dans des boîtes sous forme de pistoles, ils sont d’abord pelés avant d’être séchés et nous ne décrirons pas l’opération qui a pour but de supprimer le noyau et d’aplatir le fruit sec : certains détails ne seraient pas du goût de tous les lecteurs. Un théâtre lyrique comme je le conçois, est, avant tout, un vaste instrument de musique ; j’en sais jouer, mais pour que j’en joue bien, il faut qu’on me le confie sans réserve. Il est vrai qu’il ne s’enfonce point aussi avant dans les montagnes que son devancier ; mais homme du Nord, accoutumé aux vignes proprettes des environs de Paris, touriste appréciant la vigne et l’olivier dans le Midi, il fait peu de cas des prairies, des champs de blé, voire même des bois, et insiste sur la tristesse, sur la vétusté, sur la saleté de Riez, de Senez, de Forcalquier, de Manosque, de Sisteron, contrastant avec les localités de la Basse-Provence qu’il vient de visiter, contrastant aussi quelquefois pour toutes ces villes déjà nommées avec des banlieues assez riantes

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