Cependant quelques personnes, moins bien disposées, avaient éprouvé auprès de lui un certain malaise ; elles avaient senti que quelque chose n’était pas droit dans cette nature, qu’un homme dangereux se cachait sous cet homme si brillant. MONTGOMERY (Gabriel de), fils de Jacques de Lorges, 1er sire de Montgomery, était capitaine de la garde écossaise de Henri II et vivait dans la familiarité de ce prince. La famille française de Lorges prétendait descendre des Montgomery d’Écosse; et elle prit même ce nom après que le capitaine Jacques de Lorges eut acquis en 1543 le comté de Montgomery en Normandie. Un de ses descendants, Hugues de M., fut créé en 1502, par Jacques IV, comte d’Egland ou d’Eglintoun. Elles ont été plusieurs fois réunies, notamment en 1851. – Un autre poète de même nom, Robert M., né à Bath en 1807, m. en 1855, s’est surtout exercé dans la poésie religieuse : on estime particulièrement son poëme sur l’Omniprésence de la Divinité (1828). On a aussi de lui une Prière universelle, Satan, le Messie, la Femme, ange de la vie, Luther, la Lyre chrétienne. MONTI (Vincent), poëte italien, né en 1754 à Fusignano près de Ferrare, mort en 1828, fut dans sa jeunesse secrétaire du prince Braschi, neveu de Pie VI, puis se livra tout entier à la poésie
Y a-t-il une promotion sur Truffes noires fraîches dans le catalogue Auchan de la semaine prochaine ? Faut-il peler les truffes ? Après s’être signalé par sa brillante conduite en Italie, à Austerlitz, à Iéna, à Friedland, et surtout à Wagram, où il reçut 5 blessures, il reçut en 1809 le titre de chambellan de l’Empereur, fut chargé de plusieurs missions diplomatiques où il montra beaucoup de sagacité, et fut nommé général de brigade en 1814. Aide de camp de Napoléon Ier pendant les Cent-Jours, il obtint de l’accompagner à Ste-Hélène, demeura près de l’illustre captif jusqu’à sa mort, fut un de ses exécuteurs testamentaires et le dépositaire de ses manuscrits. MONTGOMERY (Richard), général américain, né en Irlande en 1737, avait d’abord seisvi dans les troupes anglaises pendant la guerre du Canada contre les Français (1756). Il s’établit ensuite à New-York, et lors de la déclaration de l’indépendance prit parti pour les Américains. Il n’en fut pas moins nommé avocat général en 1532 et devint garde des sceaux en 1542. Il mourut l’année suivante. De retour en Europe, il publia, en commun avec le général Gourgaud, les Mémoires pour servir à l’histoire de France sous Napoléon, écrits à Ste-Hélène sous sa dictée, Paris, 1823, 8 vol
Le gros souper (lou gros soupa, en provençal), était le repas maigre traditionnellement pris en famille le 24 décembre, avant la messe de minuit. Quand, au milieu de sa joie, lui arrive une lettre trop raisonnable de sa femme l’engageant à ne pas laisser la proie pour l’ombre et à ne pas quitter l’école Dupras, même si on ferme l’Ecole Centrale, avant que le lycée n’ouvre à Lyon : c’est-à-dire de rester encore des semaines sans la rejoindre ! Ce pain fendu en son milieu dans le sens de la largeur est particulièrement apprécié en Provence. Le pain d’épeautre est réalisé avec de la farine de petit épeautre. De même que l’histoire de notre vie ne se compose pas, même pour nous, de la totalité des jours que nous avons vécus, mais seulement du petit nombre d’heures, tristes ou lumineuses, que le temps ne nous a pas ravies comme à mesure qu’il nous les accordait ; ainsi, l’histoire d’une littérature ou d’un genre ne se compose pas de tous les efforts qu’une génération a tentés pour se sauver du néant, mais seulement de ceux qui ont réussi. Il lui a suffi pourtant d’Une année en Provence pour s’adapter à ce mode de vie
Des moûts ou des piquettes sucrés, miellés, aromatisés, soufrés si fortement que leur couleur s’en ressentait, c’est ce que l’immense majorité de nos aïeux a bu sous le nom de vin pendant six siècles, dans la plupart des départemens où le raisin mûrissait mal et où les vignes, regardées comme une richesse, ont subsisté, grâce au prix élevé de leurs produits, jusqu’à ce qu’elles aient passé au contraire pour une charge, concurrencées de nos jours par des jus plus alcooliques ou meilleur marché. Après avoir comparé les alimens du passé et du présent, il faudrait voir nos pères faire leur cuisine, les suivre à table et les regarder manger ; c’est à quoi sera consacrée une prochaine étude. Le seul légume qui ait enchéri, c’est la truffe. La dresser et disposer dessus : 4 petits champignons cuits, 4 petites quenelles en farce de poisson, 4 queues d’écrevisses et 4 lames de truffe. La truffe Fraîche Tuber Brumale est un aliment qui peut se conserver de différentes manières. On conçoit à peine comment il était possible de se passer d’un aliment d’une consommation si générale
Les truffes en chocolat sont généralement faites à partir d’une ganache fondante, qui est un mélange de chocolat fondu et de crème. Les boissons du xviiie siècle, suaves comme leur nom, Huile de Vénus ou Crème des Barbades, ont été remplacées par les amers et par l’absinthe, ce dépotoir des « queues de distillation, » sursaturé d’essences, dont il se boit le double de toutes les liqueurs réunies. Un hectare planté en bananier, donnant près de 100 000 kilogrammes de fruits, suffirait à nourrir 90 hommes par an, avec une ration de 3 kiloprammes par jour, coûtant sur place 7 à 8 centimes. Cet usage disparut sans doute au temps de la Révolution et du premier empire ; en 1831, la consommation n’était en France que de 86 000 kilos, tandis qu’elle s’est élevée graduellement à 1 160 000 de nos jours. Plus tard, les « bois d’orangers, » un peu mécaniques dans leurs grandes caisses, qui se succédaient en fleurs tous les quinze jours dans la galerie de Versailles, ne portaient bien entendu pas de fruits. Ce n’est pas la cherté de l’eau-de-vie, – 2 à 3 francs le litre de 1600 à 1790, – qui l’aurait empêchée de se répandre à cette époque parmi les riches ; et ce n’est pas non plus le bas prix des alcools d’industrie qui sollicite maintenant le peuple à en boire, puisque les trois-six sont rehaussés déjà par l’impôt au prix des eaux-de-vie de vin du temps jadis