Le contrat fut fait double et signé de nous deux, ainsi que de l’homme de loi. Il dit que les pommes sont d’une bonté généralement reconnuë, & comme nous venons de le remarquer il n’y a qu’un moment, on lit même dans son Livre, que selon de sçavans Medecins, la santé de l’homme seroit plus affermie, si on faisait un plus grand usage de pommes. J’en ai vu beaucoup de petits, et quant à lui, je ne voudrais pas dire tout haut qu’il est atteint, selon moi, de ce haut mal intellectuel qui le met en parenté avec tant d’illustres ascétiques, avec Socrate, avec Jésus, avec saint Jean, Dante et Jeanne d’Arc. ’appartiennent qu’à de mauvaises pommes, mal choisies, ou encore vertes. Les pommes ne sont pas toutes également mauvaises en aliment ; mais à parler en général, on peut dire, avec le sçavant Horstius, que de quelque espece qu’elles soient, elles renferment toûjours une substance froide, spongieuse, & trés-cruë, laquelle en rend l’usage fréquent trés-dangereux à la santé, jusques-là même qu’à force d’accumuler dans nos corps des sucs indigestes ; elles peuvent enfin, à ce que prétendent de bons Medecins, causer la Phtisie
Par contre, le médicament homéopathique ne provoque(rait), chez l’être sain, que les symptômes; ce qui n`est pas du tout la même chose. On donne produits à la truffe de haute qualité ce titre là-bas, l’acception que celui de châtelaine a chez nous. A 5 CH, nous aurons toujours “la” goutte, diluée dans 500.000 litres ou 500 m3 d’eau, soit une goutte du médicament d’origine pour une fort belle piscine d’eau de 20 m par 10 m par 2,5 m. Dans le système homéopathique où l’on utilise jusqu’à des 30CH, la dilution de 5CH est considérée comme faible. Poursuivons encore. Le troisième tube, le 3CH, reçoit une goutte du tube 2CH. Cette troisième dilution est dès lors au 1.000.000ème, soit l’équivalent de “la” goutte d’origine dans 500 ml x 100, soit 50 litres. Poursuivons. Une goutte de cette dilution à 1CH (au 1/100ème) est déposée dans les 99 gouttes d’eau du tube n° 2; et le tube est secoué
Il faut l’avoüer, on ne peut resister à une telle démonstration ; & si l’Auteur du Traité des Dispenses est Medecin, comme il le veut insinuer dans sa Préface, il fera fort sagement de conseiller dorénavant à ses malades d’abandonner la chair du poulet, comme trop pesante, & d’en choisir la plume, comme plus legere, à moins qu’il ne trouve plus à propos de leur faire apprêter du liege, comme plus fongueux, & plus propre par consequent à se charger de ces mauvais sels qui se font dans nos corps ; mais parlons sérieusement, est-ce là le langage d’un Medecin, que des alimens ne puissent être de difficile digestion, dès qu’il sont assez legers pour nager sur l’eau ? Elle eut donc soin pendant quelques jours de manger beaucoup de pommes cruës ; mais des meilleures & des plus meures, se persuadant qu’avec cette précaution elle alloit vivre aussi sainement que les premiers hommes, dans le Paradis Terrestre. Peler et émincer l’oignon puis le faire revenir dans une poêle huilée pendant une dizaine de minutes
L’abbaye possédait une bibliothèque célèbre, riche surtout en manuscrits; elle fut en partie détruite en 1794 par l’explosion d’une poudrière; mais les manuscrits furent sauvés; ils sont auj. à la Bibliothèque impériale. EDGARD, le Pacifique, roi d’Angleterre, fils d’Edmond I, succéda à son frère Edwy en 957, vainquit les Northumbriens et les Écossais, soumit une partie de l’Irlande, poliça ses États et leur donna de sages lois. SAINT-GERMAIN DES PRÉS (Abbaye de), célèbre monastère de Paris, qui occupait jadis une partie du faubourg St-Germain actuel, fut fondée vers 543 par le roi Childebert, et eut pour 1er abbé S. Germain, évêque de Paris. SAINT-GERMAIN (Claude Louis, comte de), ministre de la guerre, né en 1707 près de Lons-le-Saunier, m. en 1778, servit d’abord en France dans un régiment dont son père était colonel, puis alla prendre du service à l’étranger (en Autriche, en Prusse et en Danemark), revint en France avec le grade de feld-maréchal, se distingua dans les guerres de Flandres et de Prusse (1748-60), rallia l’armée française après la défaite de Rosbach, protégea la retraite à Minden et eut une grande part à la victoire de Corbach
MOSTANSER, roi de Tunis en 1249, fut attaqué et vaincu par S. Louis qui mit le siége devant Tunis (1270). Il ne fut sauvé que par la peste, qui ravagea le camp des Français. MOSTANSER, calife abbasside de Bagdad, succéda en 1226 à son père Dhaher, obtint l’amour de ses sujets par sa générosité, protégea les lettres et les arts, et bâtit un fameux collége qui reçut son nom. MOSTASEM, dernier calife abbasside de Bagdad, succéda en 1243 à son père Mostanser. Au milieu du massacre, Mostasem, par le conseil du perfide vizir, se rendit au camp d’Houlagou; mais le roi barbare le retint prisonnier avec ses deux fils et le fit bientôt mettre à mort (1258). Mostasem était âgé de 42 ans et en avait régné 15. En lui s’éteignit la 1re dynastie des Abbassides, qui avait régné à Bagdad 508 ans. MOTASSEM, calife abbasside de Bagdad, 4e fils d’Haroun-al-Raschid, régna de 833 à 842 de J.-C, se montra intolérant dans les querelles religieuses. Son propre fils le fit périr, de concert avec la milice turque. Il tenta de s’affranchir de la tutelle de la milice turque : ayant échoué, il voulut abdiquer pour avoir la vie sauve, mais il fut plongé dans un cachot, où on le laissa mourir de faim