De plus, contrairement aux idées reçues, vous pouvez utiliser les truffes pour vous concocter de bonnes petites recettes. Découvrez comment vous pouvez empêcher un voyage de bain tout en utilisant des truffes magiques avec notre bouchon de voyage! Les agneaux, les tout petits, ceux qui sont nés dans le voyage et n’ont jamais vu la ferme, regardent autour d’eux avec étonnement. Et je ne doute pas que les Lettres de mon Moulin ne soient goûtées dans l’hémisphère austral par les boys de Nouvelle-Zélande autant que par les descendants des pionniers français du Canada. Quelqu’un de très étonné aussi, en me voyant, c’est le locataire du premier, un vieux hibou sinistre, à tête de penseur, qui habite le moulin depuis plus de vingt ans. Les vieux béliers viennent d’abord, la corne en avant, l’air sauvage; derrière eux le gros des moutons, les mères un peu lasses, leurs nourrissons dans les pattes;-les mules à pompons rouges portant dans des paniers les agnelets d’un jour qu’elles bercent en marchant; puis les chiens tout suants, avec des langues jusqu’à terre, et deux grands coquins de bergers drapés dans des manteaux de cadis roux qui leur tombent sur les talons comme des chapes. Les vieux béliers s’attendrissent en revoyant leur crèche
Parer et dénerver le filet ; le piquer serré avec de fins lardons de lard gras et le rôtir en l’arrosant souvent. Apparemment ; elle vous a recommandé elle-même, et vous sentez bien que je n’ai pu refuser. On pourrait donc boire de l’eau-de-vie avec moins d’inconvénient que d’autres liqueurs, si elle n’était pas frelatée. S’il veut nous retrancher toutes les passions qui troublent la vie, en éloignant de notre vue les objets de ces passions, c’est qu’il estime au moins la réalité de la vie. Ce n’est pas cela, c’est au premier ; bien ! Eh bien ! celle de secrétaire. Je vous salue. (Lui parlant pendant qu’il est dehors.) £h bien ! Il paraît qu’il savait que vous deviez venir, car il m’a défendu de vous placer ; et comme c’est l’intime ami de notre maître… Je suis fort content de notre secrétaire ; mon coup d’œil ne me trompe jamais ; c’est un homme du premier mérite
Il dit que nous aurons cet été à Ravensnest une masse d’indigents. «Cette vente a lieu en bloc moyennant le prix convenu, que le sieur Daudet, poète, a mis et déposé sur le bureau en espèces de cours, lequel prix a été de suite touché et retiré par le sieur Mitifio, le tout à la vue des notaires et des témoins soussignés, dont quittance sous réserve. Et je ne suis pas moins convaincu que lorsque la postérité sera obligée de faire un triage, un tassement et un classement dans l’immense production littéraire de notre temps, ce qui survivra de l’œuvre de Daudet, ce seront peut-être plus encore que les «scènes de la vie parisienne», plus que Jack et Fromont, plus que Sapho et le Nabab, ce seront les romans et les contes provençaux, ce seront Numa Roumestan, Tartarin de Tarascon, Tartarin sur les Alpes, ce seront surtout les Lettres de mon Moulin
Le 12 août, celui-ci est dans la joie lorsqu’il écrit à son fils : « Mon sort est bien changé depuis la lettre à laquelle tu me réponds ; il ne manque plus que ta présence à Paris Truffle pour la chasse que je sois bien heureux. De même qu’Anatole France ne retrouvera plus le charme subtil du Crime de Sylvestre Bonnard, ni Pierre Loti le charme pénétrant de Pêcheur d’Islande, Daudet ne retrouvera plus l’originalité, la naïveté, la gaieté franche, le sourire mêlé de larmes qui nous ravissent dans ses écrits provençaux. Et je suis convaincu pour ma part que si Daudet n’avait été obligé de quitter sa province natale, ou s’il avait pu y revenir, non seulement sa destinée d’homme eût été plus heureuse, mais son œuvre littéraire eût été, sinon plus variée et plus riche, du moins elle aurait été moins tourmentée et plus harmonieuse et peut-être plus personnelle et plus intime. Il était moins cinq que je l’envoie paître. Nous étions cinq sur l’impériale sans compter le conducteur. Nous avons donc réuni les Potages de ces trois séries en une seule ; en les classant alphabétiquement, et en indiquant, à la suite de chacun d’eux les divers modes d’apprêt qu’il est susceptible de recevoir
Quant aux chefs, la plupart d’entre eux penchèrent leur corps en avant pour écouter, tant était vif leur intérêt ; parmi eux quelques-uns expliquaient, en sons gutturaux, certains passages du discours à d’autres chefs, qui ne comprenaient pas entièrement le dialecte dans lequel il avait été prononcé. On dirait que chaque mouton a rapporté dans sa laine, avec un parfum d’Alpe sauvage, un peu de cet air vif des montagnes qui grise et qui fait danser. Alors seulement ils consentent à gagner le chenil, et là, tout en lapant leur écuellée de soupe, ils racontent à leurs camarades de la ferme ce qu’ils ont fait là-haut dans la montagne, un pays noir où il y a des loups et de grandes digitales de pourpre pleines de rosée jusqu’au bord. Un ou une invitée doit envoyer la fève sur une assiette (et non la mettre dans le verre, comme cela se pratique trop souvent), au maître de maison ou au plus jeune fils, à la maîtresse ou à la plus jeune fille; les maîtres et maîtresses de maison choisissent dans leurs convives la personne à laquelle ils veulent faire honneur. Pour se faire comprendre, il emploiera les images les plus grandes ou les plus familières, sans choix, à tout hasard et rencontre ; il empruntera une citation à Shakspeare et à Goethe aussi bien qu’aux Guêpes de M. Alphonse Karr ou à tel couplet de vaudeville